Dormeurs : Un homme d'un âge indéfinissable, dont la présence tranquille contraste avec l'agitation environnante. Grand et mince, il est toujours vêtu de vêtements simples mais soigneusement choisis, souvent dans des teintes douces de gris ou de noir, rappelant une tenue traditionnelle. Ses gestes sont mesurés et fluides, et son regard semble scruter au-delà des apparences, toujours attentif mais jamais intrusif. À Cambridge, il est connu comme le discret instructeur de méditation et de Tai Chi qui dirige un petit centre près de Harvard Square. Pour les Dormeurs, il dégage une impression de calme et de maîtrise de soi, comme quelqu'un qui a trouvé une paix intérieure rare.

Éveillés : Les Éveillés ressentent immédiatement une profondeur qui va au-delà de son apparence tranquille. Zhuang Fang émane une énergie douce mais puissante, comme une rivière souterraine qui coule sous une surface paisible. Sa Résonance rappelle une harmonie subtile entre le flux de la Vie et la présence des esprits, évoquant la floraison du lotus sur un étang calme. Pour ceux qui perçoivent la magie, il semble enveloppé d'une aura de temps suspendu, comme s'il se mouvait avec une conscience aiguë des flux temporels. Sa présence évoque le renouveau, un cycle constant de vie et de transformation, et son attitude discrète trahit une maîtrise bien plus grande que ce qu’il laisse paraître.

Dormeurs : Lorsqu'on engage la conversation avec Zhuang Fang, on découvre un homme d'une politesse impeccable, qui parle avec une voix douce et mesurée. Il écoute plus qu'il ne parle, choisissant soigneusement ses mots pour offrir des réponses empreintes de réflexion et de sagesse. Il évite les sujets personnels, préférant parler de la nature, des philosophies ou des histoires anciennes, et semble toujours avoir un conseil réconfortant à offrir. À Cambridge, il est perçu comme un mentor pour ceux qui cherchent à calmer leur esprit, à trouver un moment de tranquillité au milieu du chaos urbain.

Éveillés : Pour les Éveillés, une interaction avec Zhuang Fang révèle une subtilité et une profondeur de pensée. Il parle souvent en énigmes et en paraboles, partageant des leçons précieuses sur l'existence, l'Esprit et le Temps, mais toujours de manière voilée, comme s'il testait la compréhension de ses interlocuteurs. Lorsqu'il aborde des sujets occultes, il devient plus sérieux, choisissant ses mots avec une précision délicate, et ceux qui savent lire entre les lignes devinent qu'il observe attentivement, cherchant à mesurer la portée de leur savoir. À Cambridge, il se montre attentif aux mouvements des autres Éveillés, tout en cachant soigneusement ses véritables intentions derrière son masque de calme et de sérénité.

Dormeurs : Ceux qui connaissent Zhuang Fang depuis un certain temps découvrent qu'il mène une vie simple, presque monastique. Il ne possède rien de superflu et passe beaucoup de temps à méditer, à pratiquer des arts martiaux lents et gracieux, et à se promener dans des parcs ou des jardins, souvent seul. Il est discret mais attentionné, et semble toujours là lorsque quelqu'un a besoin de parler ou de trouver du réconfort. Sa routine quotidienne est réglée avec précision, et bien qu'il parle peu de lui-même, ceux qui le fréquentent finissent par comprendre qu'il porte un lourd fardeau qu'il préfère garder pour lui. À Cambridge, certains savent qu'il rend fréquemment visite à une jeune fille placée en orphelinat, bien qu'il n'ait jamais expliqué leur lien.

Éveillés : Les Éveillés qui ont gagné la confiance de Zhuang Fang découvrent un homme profondément ancré dans la philosophie et la pratique magique. Expert dans l'art de canaliser l'énergie de Vie, de dialoguer avec les Esprits, et de percevoir les courants du Temps, il est un gardien discret mais vigilant. Ses pratiques martiales ne sont pas que physiques ; elles sont des rituels de canalisation, des moyens de maintenir l'harmonie intérieure et de préparer des sorts de protection et de guérison. Depuis son arrivée à Cambridge, il a redirigé ses efforts pour veiller sur sa fille adoptive, remplissant une promesse faite dans le sang et la douleur.

Il évite les conflits frontaux avec la Technocratie, préférant user de subtilité et de stratégie pour brouiller les pistes et détourner leur attention. Mais les Éveillés les plus attentifs savent que sous cette façade sereine se cache une guerre silencieuse, une lutte constante pour préserver ce qui peut encore l’être. Il parle rarement de cette bataille, mais lorsqu'il le fait, sa voix devient plus sombre, marquée par les choix difficiles qu'il a dû faire. Pour lui, la non-violence totale est une voie perdue d'avance face aux méthodes impitoyables de la Technocratie, et il porte le poids de cette conviction avec gravité.